IMPACT SOCIAL - SINGULARITÉS
La politique de l’enfant unique en Chine ne s’applique
pas à tous de la même façon. Certaines ethnies telles que les minorités
musulmanes, tibétaines, coréennes ou mongoles ont toujours pu avoir plusieurs
enfants pour éviter qu’elles disparaissent. Certaines exceptions permettent aux
Chinois d’avoir un deuxième enfant :
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famille avec deux enfants |
○ Si un couple met au monde un enfant avec une
maladie incurable ou un handicap et qu’il est inapte au travail.
○ Si, dans les campagnes, le premier enfant est une
fille, depuis 1984 un deuxième enfant est toléré pour que les familles aient
une chance d'avoir un garçon et qu'il puisse travailler afin de subvenir aux
besoins de la famille.
○ Si dans un couple le mari travaille à la mine ou
en mer pour une période de cinq ans ou plus.
○ Après un remariage, si le nouveau partenaire n’a
pas encore d’enfant ou si son enfant est sous la garde de l’ex-époux/épouse.
○ Si une
femme a été auscultée et déclarée étant stérile, et qui, après avoir adoptée un
enfant tombe enceinte ne sera pas contrainte d’avorter.
○ Si le premier enfant est un garçon mais que les
frères du père n’ont pas de progéniture, le couple vivant à la campagne a le
droit à un deuxième enfant.
○ Si un couple composé d’une mère et d’un père sans
frères et sœurs un deuxième enfant est accepté depuis 1997.
○ Si un seul des deux parents est enfant unique,
depuis 2013, le couple est autorisé à un deuxième enfant.
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vue de Hong Kong |
Hong Kong est une autre exception à cette politique de
l'enfant unique, car c'est une région administrative spéciale. C'est à dire que
certaines lois de la République Populaire de Chine ne s'applique pas sur l'île.
Ainsi la politique de l'enfant unique ne s'applique pas aux hongkongaises et
celles-ci peuvent avoir autant d'enfants qu'elles le veulent. Les Chinoises du
continent, pour profiter de cet avantage et avoir un autre enfant, se tournent
vers cette île et accouchent là-bas. Mais depuis 2013, cette région
administrative spéciale a mis en place une restriction concernant les femmes non
hongkongaises dont le mari n'a pas de passeport hongkongais. Si elles passent
outre cette mesure, elles s'exposent à une amende s'élevant à 50 millions de
dollars de Hong Kong, soit 5,5 millions d'euros. Cette contravention vise à en
dissuader un grand nombre.